top of page
Afib3-e1672760496295.jpg

Utilité des montres connectées en rythmologie :  

Grâce à la présence de capteurs de fréquence cardiaque en temps réel et la possibilité de réaliser un électrocardiogramme à 1 dérivation, il est possible d’analyser le rythme cardiaque notamment pour le diagnostic précoce et rapide des arythmies, permettant ainsi de mettre en place une prise en charge thérapeutique adaptée.

Quid des montres connectées ? 

Avant l'avènement des montres connectées, le suivi de la fréquence cardiaque se faisait lors des activités sportives. Aujourd'hui, nous constatons une démocratisation de l'utilisation des montres connectées comme dispositif médical de surveillance en rythmologie (la spécialité en charge des troubles du rythme cardiaque). 

En pratique:  

  • Chez les patients asymptomatiques 
     

    • Comme par exemple les patients avec suspicion d’arythmie telle que la fibrillation atriale, qui a une prévalence élevée (pouvant atteindre 1 adulte sur 4 à partir de 40 ans) et associée notamment à une augmentation du risque d’AVC ischémique ou d’insuffisance cardiaque. 

    • En effet, des capteurs d’irrégularité du rythme cardiaque permettent d’alerter le patient sur la nécessité de réaliser un électrocardiogramme à partir de sa montre connectée.  

    • Le diagnostic précoce de fibrillation atriale, fait à partir d’un électrocardiogramme réalisé de la montre connectée, permettrait ainsi de mettre rapidement  en place un traitement adapté et de limiter ainsi le risque de complication associée à cette arythmie. 

  • Chez les patients symptomatiques 
     

    • Comme par exemple les patients présentant des accès de palpitations itératifs. 

    • En effet, en documentant l'accès de palpitation par un électrocardiogramme réalisé à partir de la montre connectée, cela permettra de mettre en place une prise en charge thérapeutique adaptée. 

    • Sur cet électrocardiogramme réalisé par un patient chez lui, à partir de sa montre connectée, lors d’un de ses accès itératifs de palpitation, nous pouvons objectiver une tachycardie supraventriculaire très rapide, à 190 bpm. Le patient a bénéficié d’un traitement curatif lors d’une intervention mini-invasive de son arythmie type « Bouveret » (réentrée intra-nodale).

Cas clinique : 

bottom of page